Une Pléiade après l’autre
Qui fut le premier, de Gide ou de Malraux ?
Parution le 19 Avril 2018
2880 pages, ill., 134.00 €
Dans le prolongement de la dernière Lettre de la Pléiade, continuons notre enquête sur les premiers auteurs « contemporains » accueillis, de leur vivant ou non, dans la « Bibliothèque de la Pléiade ». Charles Péguy (1873-1914) est l’un d’entre eux.
La série des Concerts de la Pléiade s’achève symboliquement le 22 mai 1947 par la première création à Paris d’une pièce d’un compositeur français, inspirée de l’une des oeuvres littéraires les plus emblématiques de l’esprit de Résistance.
Nous ouvrons ici une série d’articles sur les Concerts de la Pléiade, évoqués brièvement dans notre inventaire des « avatars de la collection » (La Lettre de la Pléiade, n° 7).
Le métier d’éditeur est fait de contraintes, et la Pléiade n’échappe pas à la règle. Le projet d’une bibliothèque universelle dûment composée, donnant à chaque « classique » la place qu’il mérite, s’est heurté tout au long de son histoire à des obstacles dont le contournement ou le caractère infranchissable ont parfois pesé d’un poids égal sur son programme à celui du seul discernement éditorial.
Comme annoncé dans notre précédente livraison, nous donnons ici le programme des sept Concerts de la Pléiade de la saison 1943 ainsi que le descriptif des programmes édités à leur occasion et commentés par le grand musicologue André Schaeffner.
Albert Camus n’appartient pas à la poignée d’auteurs publiés de leur vivant dans la « Pléiade ». Peut-être en aurait-il été autrement sans le funeste accident d’automobile du 4 janvier 1960 qui mit fin brutalement à ses jours. Posthume, la publication de ses oeuvres se fit donc sans recommandation explicite de sa part.